Notre relation avec l’hiver canadien avait pourtant bien commencée il y a quelques années. Lors de notre premier hiver, la découverte était quotidienne, nous avions apprécié cette saison… Insouciants que nous étions. Malheureusement, quelques années plus tard, la rupture est en train d’avoir lieu. Nous avons découvert le vrai visage de ce personnage qui nous rend la vie si compliquée pendant presque la moitié de l’année.
Certes l’hiver au Québec peut avoir quelques avantages mais dans cet article nous allons tenter de vous présenter le côté négatif de l’hiver et donc une certaine réalité bien trop souvent éclipsée par les clichés positifs.
L’hiver à Montréal, entre les attentes et la réalité
Quand les nouveaux arrivants débarquent, ils ont une image de l’hiver à Montréal complètement idéalisée. Pour eux, l’hiver est féerique, blanc, lumineux, unique… La faute aux offices de tourisme, aux journalistes français qui nous pondent tous les ans des reportages remplis de clichés (non, on ne se promène pas en traineau à chiens dans Montréal!), aux réseaux sociaux et aussi aux blogueurs comme nous. Nous sommes en partie responsable de cette image positive, car tous nos articles sur Montréal en hiver ne montrent que les aspects positifs ! Notre compte Instagram ne met en avant que les instants de beauté que l’hiver nous apporte. Il y a évidemment de nombreux points qui nous font apprécier Montréal durant cette saison froide !
Mais l’hiver à Montréal, ça ressemble aussi à ça:
La nature humaine nous pousse à montrer ce qui est beau ! Les réseaux sociaux deviennent alors trompeurs, montrant une vision uniquement positive et donc une vision tronquée de la réalité. Il est temps de rétablir la vérité, ou du moins, contrebalancer les aspects positifs allègrement partagés.
Exemple concret: Les deux images qui suivent ont été prises au même endroit, au même moment, la seule différence est l’angle de vue (une simple rotation de 90° les sépare). On aura évidemment tendance à montrer celle de droite alors que les deux présentent une certaine réalité.
Pour les touristes de passage, ou les gens qui vivent leur premier hiver québecois, il n’y a pas vraiment de problème. Ils sont contents d’avoir froid parce qu’ils vivent une expérience unique et temporaire. Pour les gens qui le vivent en entier et tous les ans, la perception est toute autre.
Après quatre années passées au Québec, notre amour pour l’hiver s’est fortement estompé pour laisser place à une certaine amertume. C’est sûrement un bon signe d’intégration puisqu’une majorité des québecois eux-même détestent cette saison! Dès que l’hiver s’installe, nous entendons fréquemment des québecois se plaindre:
« Maudit hiver, j’haïs l’hiver »
« Fuck l’ostie d’hiver de tabarnak pis fuck la neige à matin »
« sloche de cul à marde »
« Maudit que j’hais la crisse d’ostie de tabarnak de marde blanche!«
« Chu pu capab’ d’ s’t’hiver là là »…
Mais pourquoi sommes nous tous tant « tannés » de l’hiver à Montréal ?
Des conditions extrêmes
- L’hiver est long, vraiment long. Il dure généralement de novembre à avril.
- L’hiver est rude. On parle de froid polaire. Nous gardons encore des souvenirs marqués de l’hiver 2015 où il a fait une moyenne de -15°C (ressenti -25°C). Cela reste rare mais les températures peuvent atteindre -40°C ressenti. Mais on atteint régulièrement les -20°C ressenti au long de l’hiver.
- Montréal est une des métropoles occidentales qui a le pire hiver au monde. Il y fait plus froid en moyenne qu’à Moscou et qu’en Scandinavie! Il y aussi plus de neige, plus d’humidité et de plus grands écarts de température. Entre l’été et l’hiver, la différence entre les températures minimales moyennes et maximales moyennes enregistrées est de 30,9° ! On ne vit pas l’hiver à Montréal, on y survit.
- Les écarts de températures sont difficiles à vivre. D’un jour à l’autre, il arrive régulièrement d’avoir plus de 20° de différence. Les corps n’ont pas le temps de s’adapter, ils subissent. Ceci est dû aux masses d’air qui se déplacent en « vague ». Tantôt en provenance du grand Nord, tantôt en provenance du golf du Mexique.
- On passe du beau au laid en quelques heures. Suite aux tempêtes de neige la ville est métamorphosée et magnifique (c’est généralement là que tout le monde fait des photos pour mettre sur les réseaux sociaux). Puis en un rien de temps, toute cette neige fond pour laisser place à la sloche. Les voitures passent et les routes deviennent marron. Les chiens pissent partout en laissant des traces jaunes. Les habitants déposent leurs poubelles dans la neige pour le ramassage…
- La « sloche ». Ce terme québecois désigne la neige humide, très sale, collante, qui ressemble à de la gadoue. Il suffit que les températures remontent un peu ou que le soleil soit présent pour que la neige accumulée fonde et transforme Montréal en une énorme piscine marron. Bottes obligatoire (masque et tuba en option)
- On peut aussi parler des diverses surprises que nous réserve l’hiver. Pluie verglaçante, tempêtes de neige, poudreries, pannes d’électricité ou d’eau…
La vie quotidienne en hiver à Montréal
L’hiver au Québec est tellement long et froid que de nombreuses tâches de la vie quotidienne deviennent compliquées. C’est un nouveau mode de vie forcé qui s’installe.
- Surveiller la météo: Comme les températures varient énormément d’un jour à l’autre, il faut toujours avoir un œil sur la météo pour savoir à quel point il faut se couvrir.
- S’habiller devient un rituel laborieux: Cela peut paraitre futile mais s’habiller avant de sortir ou se déshabiller en rentrant est un vrai cérémonial qui prend du temps et de l’énergie. Il faut adopter la stratégie de l’oignon et n’oublier aucun vêtement indispensable (gant, bonnet, collant thermique, grosses chaussettes, bottes d’hiver). Et il en sera ainsi à chaque fois que vous devrez sortir/rentrer. Oui, même pour aller faire vos courses à 5/10min de marche de chez vous! Gare à celui qui oublie de mettre son collant et qui s’en rend compte une fois qu’il a enfilé ses chaussures…
- Pas pratique du tout: Tout ces vêtements pèsent lourd et vous limitent dans vos mouvement. Vous en avez plein les poches, avec vos gants vous perdez plus facilement vos clés, votre ticket de métro, votre portable. Il vous faut faire un check-up complet dès que vous bougez pour vérifier que vous n’oubliez pas un gant ou votre bonnet dans le métro. Les gants/moufles rendent très difficile la manipulation de votre téléphone portable.
- La mode, tu oublies. Quand on fait un métier où l’on doit rencontrer des clients, l’apparence est importante. Rester présentable en hiver est un vrai défi: les cheveux sont aplatis par le bonnet, les vêtements chauds sont rarement élégants et les bottes d’hiver donnent un faux air de militaire. Même ceux qui arrivent à garder un peu de classe auront du mal à éviter les grosses éclaboussures de sloche qui redécorent les pantalons.
- Le ménage devient une vraie corvée. Pour que les trottoirs ne soient pas trop glissants, la municipalité utilise diverses techniques: gravier, calcium, sel, sable… Tout ça se coince dans les bottes ou simplement dans la neige collée aux bottes et rentre avec vous dans votre logement. Des flaques de neige marron fondue pourrissent généralement à l’entrée des maisons. L’humidité fait des ravages dans les maisons, peu de luminosité en journée puis un appartement exposé au Nord ou à l’Est et vous êtes assurés d’avoir des moisissures. Dès que vous cuisinez les fenêtres de l’appart se remplissent de condensation (avec un peu de chance celle-ci gèle directement sur la fenêtre). Il est recommandé d’aérer les habitations de temps en temps mais quand il fait -20°C ressenti c’est compliqué. Bref, l’hiver s’invite jusque chez vous.
- Toutes les tâches de la vie quotidienne sont plus longues et compliquées: faire des courses, aller au travail ou à l’école, faire du shopping, les loisirs. Les sorties se limitent souvent au strict minimum : on sort parce qu’on a des choses à faire à l’extérieur et plus rarement pour se balader dans un parc.
- Les habitants ont obligation de déneiger l’accès au logement, pour le facteur et les pompiers (entrée, escalier, balcon). Les personnes âgées doivent parfois embaucher des gens pour les aider, ne pouvant plus effectuer cette tâche fatigante.
- Avec le froid, les batteries tombent à plat. Smartphones et appareils photo ont une durée de vie réduite dans le froid. Certains montréalais ne partent pas au travail sans un chargeur.
- Il y a aussi les petits désagréments comme devoir se moucher régulièrement, avoir les chaussettes qui glissent dans les bottes, le bonnet qui gratte, transpirer, avoir de la buée sur les lunettes, coincer son écharpe dans une fermeture éclair…
- Autre aspect complètement anecdotique mais assez révélateur de la lassitude des locaux face à l’hiver. Nous avons toujours été étonnés du fait qu’il y ait très peu de bonhommes de neige dans les parcs ou jardins. En France, dès qu’il y a de la neige tu es obligé de faire un bonhomme de neige ou une bataille de boule de neige, c’est comme instinctif! Ici c’est tellement normal d’avoir de la neige qu’il n’y a pas cette urgence d’en profiter.
Se déplacer en hiver à Montréal
Le seul moment où il est agréable de se promener à Montréal en hiver est juste après une tempête ou par une après-midi ensoleillée. Quand tout est blanc et calme, qu’on marche dans la neige immaculée, la beauté de la ville est enivrante.
Le reste du temps, se déplacer peut vite devenir un casse-tête.
- En voiture: Les routes sont glissantes et enneigées. Le risque d’accident est très élevé. Se garer est très compliqué: de gros tas de neige empêchent le stationnement ou le rende difficile. Il faut aussi déplacer sa voiture quand les déneigeuses passent, sous peine de devoir récupérer son véhicule à la fourrière avec une belle amende. Les intempéries bloquent rapidement la circulation et produisent des bouchons. La ville fait de son mieux pour déneiger la ville, mais la neige revient vite.
- À vélo: la plupart des pistes cyclables sont recouvertes de neige (pour dégager les routes). Diriger un vélo sur une route glissante peut s’avérer périlleux et les accidents sont nombreux. Une fois en selle, on se fait asperger allégrement par les automobilistes. Quand il fait très froid, l’antivol a tendance à geler à cause de l’humidité et à rester coincé. Des centaines de vélo se font détruire chaque hiver par les déneigeuses qui les arrachent des poteaux. D’ailleurs ils arrachent tout sur leur passage, panneaux routiers et même bornes incendie!
- À pied: Les trottoirs sont souvent très glissants et déneigés partiellement. Nombreuses sont les personnes qui chutent simplement en se déplaçant en ville. Une plaque d’égout lisse, un manque de vigilance, un trottoir glacé peuvent vous envoyer à l’hôpital. Il y a bien des « chenillettes » qui déneigent les trottoirs mais il reste toujours de la neige. Les trottoirs se transforment bien souvent en pistes de randonnée étroites où tout le monde se suit à la file indienne. Pour dépasser ou croiser un autre piéton il faut forcément marcher dans la neige sur les bords et s’exposer encore plus aux risque de glissade.
- Quand il fait très froid, marcher plus de 15 minutes à l’extérieur devient compliqué. Les poils de nez se mettent à geler, la respiration est coupée, les mains et les pieds gèlent, la bouche est engourdie par le froid et il devient difficile d’articuler en parlant. Traverser les passages piétons est parfois périlleux, car les voitures ont du mal à freiner. Il faut rester vigilant ! Il faut aussi se tenir bien à l’écart des routes si on ne veut pas se faire éclabousser.
- En bus: En hiver, les bus passent de façon beaucoup plus aléatoire. Il est fréquent d’attendre longtemps dans le froid, malgré les horaires affichés. Quand il y a des conditions climatiques extrêmes, mieux vaut favoriser d’autres modes de transport, surtout que des bus ne sont pas à l’abri des accidents.
- En métro: C’est le moyen de transport privilégié par un grand nombre de montréalais en hiver. En heure de pointe, il est donc surchargé. Il est fréquent de devoir attendre un ou deux métros pour pouvoir réussir à rentrer dans une rame. Le métro étant chauffé, comme vous venez de l’extérieur, vous vous mettez à transpirer et vous aurez bien froid une fois à l’extérieur. Comme le métro est surexploité en hiver, les pannes sont beaucoup plus fréquentes.
Relire nos articles sur le sujet : La vie d’automobiliste pendant une tempête de neige
Supporter l’hiver québecois.
Il y a évidemment de nombreuses activités rendues possibles par l’hiver, comme le patin à glace, la pêche sur glace, le hockey, les raquettes, etc… Nous avons nous-même essayé d’apprivoiser l’hiver en pratiquant ces activités, mais avouons le, ce ne sont pas des activités que l’ont fait tous les jours. C’est simplement une façon de tromper l’hiver.
Entendu dans la rue à Montréal au début du printemps: Deux vieilles dames se croisent:
» Eille ! Salut, ça fait longtemps que je t’ai pas vu, tu deviens quoi ?
– Ba, c’était l’hiver, j’étais chez moi! »
Les locaux (et les immigrés) ont développé un certain fatalisme face à l’hiver. Ils savent très bien ce qui les attend une fois l’automne passé. L’acceptation et la patience sont donc de mise. Un peu comme un syndrome de Stockholm. Ici, l’hiver est un vilain personnage qu’on aime détester.
Les habitants des pays scandinaves ont développé un état d’esprit qui les aide à supporter l’hiver. Ils appellent ça le « Koselig », qui peut se traduire par « confort douillet ». Les québécois quant a eux n’attendent qu’une chose: que l’été revienne! C’est pourquoi une grande partie d’entre-eux décident d’aller chercher l’été dans des pays plus chauds. Ces québécois qui fuient l’hiver ont même un nom: les snowbirds.
- Dès la fin octobre, plusieurs millions de canadiens fuient vers le Sud pour passer un hiver au soleil. Après tout pourquoi s’en priver, le soleil et la chaleur à 4h de vol, c’est tentant! Les destinations privilégiées sont Cuba, les Bahamas, la République Dominicaine, le Mexique ou encore la Floride où un paquet de québecois y ont une maison secondaire.
- Ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir partir 6 mois par an à cause du travail ou du manque de moyens s’offrent souvent un (ou plusieurs) break hivernal au soleil dans un hôtel tout inclus pour quelques semaines. Les compagnies aériennes proposent des pack intéressants et utilisent des slogans comme « Fuyez le froid », « Réservez votre escapade hivernale », « un doux hiver au sud », « répit de l’hiver ». Ci-dessous, une publicité pour Viarail qui montre bien l’agacement des québecois pour l’hiver.
- Ceux qui n’ont pas les moyens de partir au soleil se font en général une escapade « au chalet », dans la nature. L’hiver à la campagne ou dans les bois n’a rien à voir avec l’hiver à Montréal. La neige reste blanche, les paysages sont sublimes, c’est un vrai moyen de se ressourcer.
- Les immigrés ne sont pas en reste. Bien souvent eux aussi partent dans les pays chauds ou rentrent dans leur pays pour « couper » l’hiver.
- Certains artistes supportent l’hiver en s’en inspirant. Cette relation amour/haine des québecois envers cette saison se retrouve par exemple dans l’œuvre de Robert Charlebois (décoré de l’Ordre national du Québec et de l’Ordre du Canada, encore une preuve que des québécois de souche n’aiment pas forcément l’hiver). Dans sa chanson « Demain l’hiver » il déclare « se foutre de l’hiver parce qu’il s’en va dans le Sud au soleil » alors que dans sa chanson « Je reviendrai à Montréal » il dit vouloir « se marier avec l’hiver« ! Dans le même registre il y a la chanson « Hiver Maudit » de Dominique Michel où elle chante « j’haïs l’hiver, maudit hiver, les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre« .
Quand l’hiver à Montréal est mauvais pour la santé
L’humain n’est simplement pas fait pour endurer de telles conditions climatiques. Le corps vit les conditions hivernales comme une épreuve dans un milieu hostile. C’est aussi une source de stress physique. Les explorateurs de l’époque n’ont d’ailleurs pas vraiment choisi de s’installer à Montréal, c’est Montréal qui les a choisi ! Les bateaux se sont retrouvés bloqués par les rapides de Lachine. Les hommes n’ont pas eu d’autres choix que de s’établir dans le coin ! D’ailleurs à l’époque les premiers explorateurs européens ont subi de très grandes pertes à cause de la rudesse de cet hiver dont ils n’avaient pas idée.
De nos jours, l’hiver au Québec fait encore des dégâts sur les humains.
- Le risque le plus courant aujourd’hui est lié à la glace et à la neige. Les chutes sont très fréquentes à tous les âges. Les personnes à mobilité réduite ont de grandes difficultés à se déplacer en hiver.
- Les engelures arrivent vite. Ces lésions sont créées par le froid et l’humidité. Montréal réunit les conditions parfaites pour que ça arrive. Rougeur, engourdissement, brûlure, perte de sensation, membres qui n’arrivent plus à bouger… Les mains, pieds, oreilles et le nez sont le plus souvent touchés. Sortir les doigts de ses gants quelques secondes peut être suffisant pour avoir une engelure.
- En cas d’effort physique minime, le corps est beaucoup plus sollicité. Il doit déjà utiliser une sacrée énergie pour conserver la chaleur corporelle. Le cœur bat plus vite, la respiration est difficile, les muscles tétanisent. Nous sommes rapidement épuisés et fragilisés. De ce fait, nous sommes aussi plus vulnérables aux infections diverses. Le corps résiste un certain temps au froid (surtout si on est bien couvert) mais si on reste trop longtemps dehors, le froid peut vous saisir subitement. Dans ces cas là il faut rentrer dans une boutique pour se réchauffer ou dégainer un chauffe-mains.
- La peau va sérieusement souffrir du froid: les lèvres sont gercées, la visage tiraille, les cheveux sont cassants, les mains sont sèches.
- La santé mentale n’est pas au top. Difficile de garder le moral dans de telles conditions. Manque de soleil, températures extrêmes, épuisement, manque d’activité physique, stress physique… La dépression saisonnière est courante.
- Plus anecdotique mais bien réel, en ville, il y a aussi un risque de se faire « attaquer » par une stalactite ou une chute de neige venant des toits des habitations. C’est pour cela que la plupart des maisons ont un toit plat.
- Troubles physiques: La mauvaise posture peut entrainer des problèmes musculaires ou articulaires. Quand on a froid, on a les épaules relevées en permanence, les muscles crispés pour nous tenir chaud. On peut parler aussi de la démarche qu’on est forcé d’adopter quand on marche dans la neige avec des chaussures lourdes. Un geste brusque pour contrer une glissade peut créer des blessures légères.
- Dangers liés à la mauvaise aération, intoxications au monoxyde de carbone, les incendies sont plus nombreux en hiver. Il y a en moyenne 21,5 incendies par jour en janvier au Québec!
- Le sommeil est difficile à trouver car on se fait souvent réveiller par le vacarme des déneigeuses en pleine nuit.
- Isolement social. Évidemment les gens continuent de sortir, d’aller au travail, voir leurs amis, etc… mais comparé à la période estivale, les occasions de se rencontrer sont assez réduites. Pour preuve, l’échange entre les deux mamies plus haut.
- Les variations brusques de température au Québec ont un impact direct sur la santé des habitants: asthme, arthrite, problème cardio-vasculaire… Cet article intéressant en parle plus en détail.
- Pollution de l’air. L’air froid maintient les particules polluantes dans la ville. Les arbres ayant perdu leurs feuilles, il n’y a plus aucune filtration naturelle. Ajoutez à ça, la hausse du trafic routier. L’air est souvent irrespirable en ville.
L’hiver coûte cher
À cause des conditions climatiques extrêmes, de nombreux frais sont engendrés. Il y a deux types de dépenses: personnelles et collectives.
Les dépenses collectives:
- Le déneigement: On paye les taxes et impôts locaux pour le déneigement et les travaux. En 2013, le déneigement a coûté près de 191 millions de dollars à la ville de Montréal! Ce coût est particulièrement élevé car on ne peut pas juste « pousser la neige » sur le côté de la route, il faut la retirer et la stocker, ce qui coûte 14 fois plus cher qu’un simple chasse-neige. Une armée de machine parcours la ville jour et nuit pour débarrasser la ville de cette « marde blanche ». Une organisation très bien huilée mais couteuse !
- Le mauvais état des routes: Les travaux sont nombreux car les variations de températures créent des milliers de nids de poule sur les routes (entre 60 000 et 90 000 chaque hiver). Les chasse-neige qui raclent le bitume pendant 6 mois de l’année font de gros dégâts que l’on découvre au printemps, quand tout a fondu.
- Signalisation des routes: Avec tout le sable déversé et les chasse-neige qui raclent la route tout l’hiver, toute la signalisation au sol a disparu. Il faut repeindre la signalisation au sol de toute la ville chaque année !
Sur l’image suivante (prise à la fin de l’hiver) on voit bien les craquelures dans le bitume. L’eau s’infiltre, gèle, prend du volume et écarte les craquelures jusqu’à en faire des trous énormes. Nous avons aussi fait une animation pour montrer où se situe normalement le marquage au sol (deux passages piétons + deux bandes cyclables).
- Canalisations gelées: Il n’est pas rare que les canalisations d’eau explosent sous l’effet du froid.
- Ça continue après l’hiver: Une fois que le printemps est enfin installé (mi-avril) c’est le bal des nettoyeuses qui commence. Pendant plusieurs semaines, de grosses machines équipées de brosses rotatives parcourent la ville pour ramasser le gravier qui a été répandu tout l’hiver. Les bordures de routes, trottoirs et bouches d’égouts en sont remplis! Ce sont d’ailleurs ces machines qui terminent de créer les nids de poule en frottant et aspirant le bitume qui a souffert tout l’hiver.
Les dépenses personnelles:
- Chauffage: Il semble évident qu’il faut pousser le chauffage si on veut vivre correctement en hiver, d’autant plus que les maisons sont très mal isolées. Ici, de nombreuses personnes isolent leurs fenêtres avec du papier cellophane ou carrément du papier aluminium!
- Habillement: Il faut tout un attirail couteux pour affronter ces températures.
- Transport: Alors que le reste de l’année vous vous déplacez à pieds ou à vélo, là vous n’avez plus le choix que de prendre le métro, le bus ou votre voiture. En parlant de la voiture, là aussi il y a de grosses dépenses puisque la pose de pneus neige est obligatoire, faire tourner sa voiture pour la réchauffer coute cher, matériel de dégivrage ou grattoir, traitement antirouille, nettoyage, sans parler des éventuels accidents.
- Logement: Là encore il faut investir dans tout un tas de matériel pour contrer la neige et le froid: abris pour la voiture, pelles, bacs en plastique pour faire sécher les chaussures à l’entrée, etc…
- Nourriture: Ce budget est lui aussi augmenté puisque non seulement vous avez besoin de plus de calories pour résister au froid mais les prix augmentent légèrement puisque tout doit être importé.
Dans son ouvrage « Maudit hiver », Alain Dubuc a calculé le coût moyen de l’hiver au Québec pour une famille de deux adultes et deux enfants. Il a ainsi mis en avant la différence de budget à prévoir entre un hiver québecois et un hiver plus continental (en Europe, aux États-Unis ou à l’Ouest canadien). Les chiffres sont impressionnants.
Un hiver à Montréal coûterait donc en moyenne 5950$ de plus qu’ailleurs pour une famille de 4 personnes
- 1600$ pour l’habitation
- 700$ pour le chauffage
- 500$ pour l’entretien de la maison
- 1550$ pour la voiture
- 100$ pour l’alimentation
- 1500$ pour l’habillement
Conclusion et « disclaimer ».
L’hiver à Montréal est vraiment une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie! Juste une seule fois quoi
Même si cela ressemble fortement à un règlement de compte avec l’hiver, on le répète, notre souhait principal était simplement de rétablir un peu l’équilibre en dressant une liste objective des aspects négatifs liés à l’hiver au Québec.
Évidemment, on peut s’efforcer de voir le bon côté de l’hiver mais il serait hypocrite d’en nier les aspects négatifs. Toute personne ayant vécu plusieurs hivers au Québec sait que tout ce qui a été présenté dans cet article fait partie de la réalité de l’hiver québecois.
Avant de nous traiter de maudits français ou de personnes fermées d’esprit nous vous invitons à parcourir les nombreux autres articles où nous faisons l’éloge de l’hiver à Montréal : Vidéo de l’hiver à Montréal, Le Mont-Royal en hiver, Montréal sous la glace, Chien de traineau à Montréal, Ile Notre Dame à Montréal, Le jardin botanique en hiver, le fleuve St Laurent en feu, pêche sur glace, patin à glace sur le lac lafontaine, feu d’artifice sur la neige, le ballet des déneigeuses…
Dans l’ouvrage « Maudit hiver » d’Alain Dubuc, les statistiques montrent qu’il n’y a que 25% des québecois qui aiment vraiment l’hiver. Cette proportion diminue fortement chez les citadins.
Cela dit, nous invitons et encourageons tout le monde à venir découvrir l’hiver par lui-même! Au moins vous vous ferez votre propre idée. Mais il ne faut pas oublier qu’on ne sait pas ce que c’est l’hiver au Québec tant qu’on ne l’a pas vécu en entier au moins une fois.
Pour finir cet article, quoi de mieux qu’un peu d’humour québecois sur l’hiver! Après tout, ce sont les québecois qui parlent le mieux de leur hiver!
Et toi l’hiver à Montréal, tu l’aimes ou tu le haïs ?
Je viens de passer 6 jours à Amsterdam sous la neige avec un ressenti à -8°, c’était déjà terrible ! Alors 6 mois dans l’année, mais multiplié par 15 pour les désagréments, brrrrrrr bravo pour votre courage, et normal l’agacement, c’est fatiguant d’avoir froid…
Cet article ne sonne pas comme un règlement de compte mais comme un bilan réaliste, ça fait frissonner et ça rend un peu triste…
Merci de partager encore et encore des angles de vue inhabituels ! Bon courage, une poutine et ça repart ! (pour un petit quart d’heure)
Oui, heureusement que les poutines aident à passer l’hiver. C’est vraiment réconfortant et en plus c’est super bon
Génial votre article! J’ai vécu à Montréal entre 2009 et 2010 et oui l’hiver c’est pas facile… surtout quand il y a beaucoup de neige et qu’il fait -30)! Mais malgré tout, j’en garde un très bon souvenir, la ville est tout de même bien adaptée à ces conditions et quand on s’y répare, on peut très bien le vivre. Gros avantage aussi: la ville souterraine (même si: on s’habille, on se déshabille, on s’habille…etc), le métro qui fonctionne en toute saison, les services de livraison des courses au supermarché et puis il ne faut pas oublier que l’hiver a aussi de nombreux avantages: patiner sur les lacs, l’igloofest, montréal en lumières, la tire sur glace… Bref, oui, il y a une part de l’hiver à Montréal qui me manque!
On pensait exactement comme toi après notre premier hiver en 2012-2013. D’ailleurs 95% de nos articles sur Montréal en hiver sont positifs. Nous y sommes retournés 2 ans après car la ville et son effervescence nous manquait. Quand nous partirons, nous penserons certainement à l’hiver montréalais avec nostalgie !
Vous me rassurez car je pensais que l’hiver au Québec était magique!!!! Et je ne comprenais pas pourquoi même s’il fait moins froid en France l’effet désagréable est le même. Je me souviens de vos super reportages sur le côté positif de l’hiver canadien .Trop top et humoristique cette belle époque où vous étiez plus jeunes et résistants aux froids……je blague j’aime beaucoup votre vitalité et dynamisme .Une Fan
Certains aspects de l’hiver peuvent être magiques, c’est certain! Mais l’hiver dans son ensemble l’est beaucoup moins
Florent Gasset, toi qui vient de débarquer, c’est pour toi
Tellement bien résumé !!!!
4 années aussi pour nous .. je n’en peux plus
Oui, c’est au bout de plusieurs années qu’on se rend vraiment compte de la réalité de l’hiver. Heureusement les touristes de passage lors de cette saison gardent uniquement des bons souvenirs.
Oui c’est vrai.. D’ailleurs vous, vous comptez resté la ? C’est quoi vos projets? Pas d’autres escapades?
Notre permis de travail se termine en Septembre… Notre projet serait de quitter Montréal pour voir un autre aspect du Canada avant de partir !
Mais vous n’avez pas la
Résidence ? Je pensais … l’ouest alors ?
Non, juste un bon vieux PVT. (notre deuxième au Canada). Le plan pour la suite n’est pas encore clair, on se décidera dans le mois qui vient Une chose est sûre, on quittera Montréal au printemps, avec un certain pincement au cœur.
12 ans et on adore toujours ca surtout avec des enfants
C’est mi-mars à
Mi-avril qui est detestable
Oui sur la fin on sature facilement, même si techniquement à partir de mi-mars c’est déjà le printemps.
Alex Matas Calderon, Ana Matas
Les pluies verglaçantes et les canalisations gelées c’est le pire!
Alex Matas Calderon C’est super beau les pluies verglaçantes, mais c’est vraiment difficile de marcher sur les trottoirs sans tomber !
En Mauricie aussi on en peut plus!
Bon courage, l’hiver est bientôt fini
J’ai fini l’hivers dernier de février à avril 2016 en campagne et je passe actuellement mon premier hiver complet à Rouyn Noranda. Cette année plus au nord les conditions sont différentes de tout ce qu’on avait entendu (- 40. Des mètres de neige….) nous avons un hivers plutôt clément -20 au pire et nous sommes même remonté à 0 quelques jours. Les routes dans la ville sont demeurées juste ce qu’il faut. Ils évacuent la neige de temps en temps le samedi matin… Quand ils demeurent les routes ils n’ont aucun scrupule à te laisser un énorme banc de neige à la sortie des garages ou allées …. Mais les paysages dans le nord sont à couper le souffle. L’espace est bien plus grand qu’à Montréal (j’ai un gros camion qui passe partout mais que je ne pourrais pas avoir à montreal) et puis c’est mon premier !! Le seul bémol pour le moment c’est que nous n’avons vraiment pas eu beaucoup de soleil ! Je crois pouvoir compter sur les doigts de la main les jours de soleil de décembre à février. Heureusement ça fait quelques jours qu’il a pointé le bout de son nez ! Pour mon deuxième hiver fin 2017 je risque d’être à Montréal…. A voir donc
Demeurer = déneiger pour mon téléphone apparemment…. Désolé
Haha ! Le déneigement est en effet plus simple dans les petites villes Et moins cher ! Heureusement pour les communautés.
Oui l’hiver dans les petites villes ou dans la nature n’a rien à voir ! D’ailleurs nous avons vraiment aimé notre hiver en Alberta (pas de sloche, grand parc magnifique, ciel bleu). Il était plus froid qu’au Québec, mais aussi plus sec et lumineux ! Les aurores boréales aidaient aussi à passer les longues nuits hivernales…
Cet hiver au Québec a été particulièrement gris. Le manque de soleil a une vrai répercussion sur le moral.
Vivre un hiver à Montréal peut être une très bonne expérience si on aime la vie culturelle, les festival
Ahahah ! J’ai A-DO-RÉ le ton de cet article !! On sent beaucoup de bienveillance à l’égard de Montréal, mais aussi toute la lassitude qu’on peut avoir au bout du 4e hiver (comme moi :p). Effectivement, on ne peut pas nier tout ce que vous avez cité, c’Est tellement vrai ! D’ailleurs j’appréhendais pas mal cet hiver, car la magie de la découverte n’y était plus et que j’avais encore besoin de soleil… Finalement, il est moins dur que ce que je pensais, je crois que je me suis habituée au froid, je mets de plus en plus rarement mes gants, même mon bonnet n’est plus systématique O-o’. Mais aussi je passe beaucoup moins de temps à l’extérieur qu’avant, juste pour les trajets :p
En tout cas, merci de rétablir la vérité, je me disais justement que j’en avais assez de la propagande pro-Québec (dont je fais partie, bien évidemment ahah)
Bises !
Merci
Montréal reste une ville qu’on apprécie, mais notre période « lune de miel » est terminée. Nous sortons aussi beaucoup moins que les hivers précédents. Il n’a pas fait si froid cette année, mais le manque de soleil est un peu plus déprimant.
Par contre nous ne sommes pas autant adaptés que toi, on garde encore nos tuques et nos gants !
Bigre, ça doit être vraiment dur ! Superbe article, les citations québécoises sont à mourir de rire ! Allez, on retourne les lire.
Ça nous fait aussi sourire quand on entend ce genre d’expression dans la rue. D’ailleurs un certain nombre est rentré dans notre vocabulaire
Bravo pour cet article qui m’a beaucoup fait rire. Ça m’a rappelé l’engouement ds mon amoureux (français) lors de son premier hiver. Il est arrivé en 2008, l’un des hivers ayant reçu le plus de neige à mon souvenir. Plusieurs toits se sont effondrés tellement la neige s’accumulait sur les maisons. Il pensait que tous les hivers étaient aussi intenses et était bien impressionné par les montagnes sur les trottoirs. Heureusement ce n’est pas toujours comme ça! Étant québécoise et habituée je lui disais d’un air morose qu’il allait sûrement se lasser. 10 hivers plus tard, l’hiver a comme vous eu raison de lui! Je crois que c’est le déneigement de la voiture en ville tous les matins qui lui a fait officiellement changer d’avis héhéhé
Merci beaucoup !
10 ans à supporter l’hiver québecois, ça c’est une belle d’amour (pour toi et pour le Québec) !
C’est d’ailleurs à cause de l’hiver que nous n’avons jamais acheté d’auto, cela prend vraiment trop de temps et d’argent à la saison froide.
En tout cas merci d’avoir partagé ton avis, nous sommes admiratifs des québecois qui vivent ces conditions extrêmes depuis toujours.
Si vous pratiquez les sports d’hiver, aimez bouger dans cette neige et ces paysages, l’hiver n’est pas si long..
Oui, on parle de l’hiver à Montréal, pas de l’hiver dans la nature, dans la province et aux sports d’hiver ! Nous sommes amateurs de patins et randonnée dans la neige, mais l’hiver nous semble quand même assez long C’est une question de ressenti personnel certainement !
Hahaha!! Tellement vrai! J’en suis à mon 3e hiver au Québec et c’est vrai que la magie du premier s’est estompé… je compte les mois qu’il reste avant le printemps (qui dure 15 jours au passage ). Et je fais comme les québécois aussi je pars une semaine « ds l’sud » pr survivre
Nous ne sommes pas partis dans le Sud cette année, c’est peut-être pour ça que nous avons été inspirés pour la rédaction de l’article ! Le printemps est super impressionnant de vitesse, on adore voir la végétation renaître en quelques jours
Oui j’ai hate aux beaux jours!!
Aujourd’hui on est chanceux, il fait vraiment lumineux. Ça faisait un bout qu’on avait pas eu d’aussi belles journées
Bel article, assez vrai sur le fond. Néanmoins, il y a quelques exagérations et approximations (je n’en ferai pas la liste).
Pour ma part, j’en suis à mon 9e hiver, dans un coin beaucoup plus froid et neigeux que Montréal, et j’aime toujours autant ça. Enfin, je suis un cas particulier.
Mais c’est bien de « casser le rêve » de certains qui risquent de tomber de haut après plusieurs années…
@+
Merci ! Pour les exagérations et approximations, on est ouvert aux critiques s’il y a des choses à rectifier. On a essayé d’être le plus précis possible (s’appuyant sur notre ressenti, mais aussi sur des articles de presses et des livres).
On a aussi passé un hiver plus agréable en Alberta qu’à Montréal (pourtant plus froid et avec des records de neige cette année). Il parait même que l’hiver canadien est plus agréable dans le grand Nord qu’au Québec ! Un certain nombre de points négatifs sont spécifiques à Montréal, et pas à l’hiver canadien.
Au final, on le répète, on est quand même contents d’être à Montréal
La météo est un sujet que je connais très bien alors je pourrais en parler des heures, mais ce n’est pas le lieu.
Simplement, essayez de faire la distinction entre températures réelles et ressenties (sans unité) ; de fait, il n’a jamais fait -40 °C à Montréal et même les -30 °C n’ont plus été atteints depuis… janvier 1994 ! Quand ça passe sous les -25 °C, c’est déjà bien. Pour les -30 °C, il faut s’écarter du fleuve. Les -40 °C, pas un Québécois sur 10 n’en a connu…
Ensuite, il y a aussi sinon plus rigoureux que Montréal (Québec, pour commencer) en Occident.
Enfin, il n’y a pas 41 °C d’écart entre la Tm la plus froide et la Tm plus chaude, mais 30,9 °C, ce qui est déjà beaucoup. Là, vous comparez la minimale moyenne de janvier (-14,0 °) avec la maximale moyenne de juillet (26,3 °C), pas la température moyenne.
Concernant l’Ouest canadien, le climat y est très variable, beaucoup plus que dans l’Est. Il faudrait des heures pour en parler.
Mais, je le répète, c’est un bon article qui devraient en faire redescendre plusieurs sur terre.
Merci pour les précisions. Toutes ces données, nous les avons trouvé dans l’ouvrage « Maudit hiver » d’Alain Dubuc (températures, le fait que Montréal est la métropole occidentale qui a le pire hiver). C’est très intéressant d’avoir un avis plus expert. Nous allons éditer cet article pour qu’il soit plus juste.
Merci encore
De rien. Comme vous le savez, on trouve beaucoup de fausses informations ou d’idées reçus sur Internet. Évidemment, je n’ai rien pour vous prouver que je maîtrise le sujet ; mais c’est bien le cas.
Tenez, en cadeau, voici la carte des anomalies thermiques depuis le début de l’hiver météorologique (1er décembre) : http://models.weatherbell.com/climate/ncep_cfsr_noram_t2m_DJF_anom.png
Vous noterez qu’il est plus doux que la normale presque partout, sauf dans l’ouest du continent ; l’intérieur de la Colombie-Britannique vit l’hiver le plus froid depuis 20 ans – idem pour Vancouver.
Au plaisir.
Ah oui en effet ! Nous qui hésitions à passer cet hiver au Québec ou à dans l’Ouest, nous avons fait le bon choix pour cette année !
Haha, je l’aime votre article ! Il nous montre très bien l’envers du décor et de façon plutôt objective (avec cette légère pointe d’humour sarcastique qui vous caractérise et que personnellement j’apprécie ^^).
En tout cas, moi qui vit à Québec, je peux vous dire que c’est encore pire qu’à Montréal parce que ce maudit hiver dure 1 ou 2 semaines de plus !!! :-/
Après 10 hivers passés ici, je suis de celles qui entretient une relation amour/haine avec cette saison
Mon ode personnel ici: http://www.aupaysdesc.com/ode-a-mes-7-hivers-quebecois/
Et l’entre-deux laid: http://www.aupaysdesc.com/lentre-deux-laid/
Haha oui, on pensera à toi quand notre hiver sera terminé ! Super tes articles, toujours aussi bien écrit
Oh merci, c’est gentil ! ;-p
Allez, courage va, il ne reste plus que 2 mois avant la fin de ce satané hiver, haha !
Ah les têtes à claques… je m’amusais à les regarder souvent après mon retour à Montréal.
Je n’ai vécu qu’un hiver là bas, mais j’adorais marcher de mon université à chez moi lorsqu’il avait neigé la veille. Le bruit de la ville était coupé par ce beau manteau blanc féérique.
Mais je me souviens aussi de ces exercices d’équilibre quotidien lorsqu’il fallait que je coure au métro car j’étais en retard… Techniquement impossible, surtout que ma rue était en pente. Aujourd’hui ça me fait sourire, mais à l’époque c’était vraiment dangereux.
Et la fois où j’avais décidé d’acheter des bottes « fashions » pour l’hiver parce que franchement les québécois ne ressemblait à rien Et bien, j’ai passé l’hiver à me geler les pieds et mes chaussures n’ont duré qu’une saison (à cause du sel sur les routes). C’était il y a 10 ans et cet hiver avait été particulièrement long.
Et pourtant, après mon retour en France, la neige a fini par me manquer pendant des années (nostalgique moi ? Non. ).
Bon courage à vous ! Le printemps ne devrait pas tarder
On comprend tout à fait ! Après notre premier hiver à Montréal on était aussi super nostalgique à notre retour en France. Ce n’est pas pour rien que nous y sommes retournés. D’ailleurs il est évident que nous aurons de la nostalgie pour la ville et son hiver quand nous partirons
On adore aussi marcher, c’est peut-être pour cela qu’on commence à être tanné car ça fait plusieurs jours qu’on est dans la sloche !
Je suis expatriée à Oulu, à la frontière de la Laponie finlandaise, depuis un an et demi alors comme on dit: « I feel you »! Le premier mois du premier hiver a été agréable: neige, aurores boréales, … on est subjugué par l’exotisme de la situation. Mais très vite c’est la dépression qui guette! Pour moi c’est l’inverse de vous, le premier hiver a été plus difficile, et le second (en ce moment) est plus supportable (on s’y fait?!).
On a aussi un « petit » inconvénient par rapport Montréal: le manque de soleil. Imaginez qu’en décembre et janvier, le soleil se « lève » à 3° au dessus de l’horizon, 2 heures par jour. Il ne fait jamais jour, au mieux on a un espèce de crépuscule bidon entre 10h et 13h, et le reste du temps c’est nuit noire Par contre je pense que vous avez clairement plus de neige et d’humidité à Montréal qu’à Oulu! Et je dois dire que les finlandais sont des pros de l’isolement, toutes les maisons ont du triple ou quadruple vitrage, donc on ne souffre pas du froid à l’intérieur de l’appartement. Le chauffage est aussi inclus dans le loyer, donc pas de dépenses supplémentaires et c’est vraiment appréciable!
Beaucoup de choses m’ont fait rire dans votre article, notamment le fait de devoir s’habiller avec 36 couches. Le matin quand je pars au travail c’est délirant, je mets quasiment 5 minutes juste pour enfiler mon manteau, mes deux (parfois trois) écharpes, deux paires de gants, bonnet, et parfois capuche pour complètement couper du vent comme Lise sur votre photo. Je pense que personne ne peut s’imaginer le froid au delà de -20°C de façon quotidienne. Quand je raconte à mes amis français que, si tu ne mets pas tes gants ou ton bonnet tu as l’impression que tu vas mourir, ou que parfois le froid est si intense que tu ne peux pas bailler, ils se disent que j’exagère ou que je suis une petite nature.
Quand je suis rentrée en France pour Noël (en 2015), j’étais assise dans le RER en arrivant de l’aéroport, et je sentais une drôle de chaleur sur ma jambe… j’ai regardé et c’était un petit bout de soleil qui léchait mon pantalon. J’avais oublié la sensation du soleil sur ma peau!!! Quand je raconte ça on me prend pour une folle! ^_^
Ah et j’ai fait le snowbird comme vous écrivez dans votre article, cette année pour Noël je me suis payée une petite fenêtre sur l’été avec des vacances dans l’hémisphère sud, et c’était génial, je pense que ça a beaucoup aidé à réduire la dépression comparé à l’an dernier.
Malgré tout je dois dire que je supporte assez bien l’hiver (pour l’instant, on verra après plusieurs années comme pour vous!), et je trouve que ça me fait apprécier d’autant plus l’arrivée du printemps, le retour des odeurs (notamment l’odeur des arbres et des plantes, incroyable de se dire qu’on peut oublier ça aussi!), la beauté des couleurs etc. Une chose que j’aime par dessus tout est aussi cet incroyable contraste entre l’hiver et l’été, comme pour vous! Ma ville est en bord de mer, alors l’été on peut se baigner, et l’hiver on peut marcher sur la mer gelée. Ca donne une nouvelle perspective à la nature, à l’espace dans lequel on vit.
Bon courage pour la fin de l’hiver en tous cas! Ne perdez pas espoir, le printemps finit toujours par revenir!
Amitiés internétiques!
Avec ton récit tu nous donnerais presque envie de venir te voir à Oulu !
Les aurores boréales nous ont beaucoup aidé à supporter l’hiver(plus froid et noir qu’à Montréal) que nous avons passé au Nord de l’Alberta. On avait super chaud quand il faisait -5° tellement on s’était habitué au froid
C’est vrai que quand les journées sont particulièrement fraiches, le froid est mordant et douloureux. On a déjà faillit y laisser une main et les pieds pendant une longue promenade… On ne sait pas comment font les gens qui ne mettent pas de gants ni de bonnet !
C’est surement parce qu’on a pas fait un break au soleil cette année qu’on supporte mal la longévité de l’hiver.
Ton anecdote sur la sensation du soleil est génial ! Au final quand on vit privé de choses simples, ça permet de mieux les apprécier quand elles arrivent.
Nous avons aussi hâte que les beaux jours reviennent à Montréal. La nature envahit à nouveau la ville c’est vraiment magnifique.
Vous êtes les bienvenus quand vous voulez Mais tant qu’à faire, je recommande l’été, pour avoir le soleil de minuit! Le meilleur moment c’est vers mai-juin, avant que les moustiques arrivent. On a des couchers de soleil de plusieurs heures, c’est vraiment magique! Sérieusement, nous avons une chambre d’amis tout confort, donc n’hésitez pas Oulu est un bon point de départ pour visiter la Laponie, et si vous avez le temps vous pouvez pousser jusqu’à Nordkapp et les fjords de Norvège
Super article! Ça fait maintenant 9 ans je suis a Montréal, et je vais ajouter un point qui s’est rajouté avec le temps a la longue liste des choses pas facile en hiver: les enfants!
Depuis que l’on a des enfants, rajouter: le temps pour les habiller, eux aussi ont leurs couches d’oignons et si c’est pas drôle pour nous, pour eux c’est le clavaire!
Oublie ta poussette, tu va tenter la luge, c’est drôle une fois, deux fois, jusqu’à ce que ton enfants trouve ca super fun de se jeter hors de la luge a tous les 20 mètres.
quand bébé est tout petit, on a le porte bébé ( merci le mal de dos, grâce à la tonne de neige par terre qui semble peser 10 kg a chaque pas ). soit bébé est sous ton manteau et la c’est super chaleur ( mais au moins, on a pas a habiller bébé), donc on transpire bien, car on met au moins 2 écharpes.
la poussette en hivers, c’est la méga galère, même avec les rues déneigées.
Malgré cela, je ne partirai pas! comme quoi, on aime quand même cette difficultés, et on se met a rêver au 40 degrés humide de l’été!
Ah oui, ça doit être un sacré travail supplémentaire ! Les enfants doivent arriver plus souvent en retard à l’école en hiver qu’en été.
Nous qui pensions que les enfants adoraient être trainés en luge
Pour le reste, on est d’accord qu’il y a aussi beaucoup de points positifs en ville. Montréal a beaucoup à offrir et en général chacun trouve un intérêt à y rester : vie culturelle, été festif, sports d’hiver, nature proche, nombreux parcs, gastronomie…
Bon, ce n’est honnêtement pas aussi pire que vous le faites entendre. Il y aura toujours quelques chose à dire.
Chacun ressent les choses différemment ! Nous avons essayé d’être assez en nous inspirant notamment des données du livre « maudit hiver » d’Alain Dubuc, de témoignages, d’articles de presse.
Bien sûr, tout les points négatifs n’arrivent pas en même temps pendant toute la durée de l’hiver. Certains sont plus pénibles que d’autres.
Les personnes qui aiment passer du temps dehors vivront l’hiver différemment que les casanières.
Comme écrit dans l’article, nous vous invitons à lire nos articles sur Montréal en hiver, bien plus positif et qui montrent aussi une autre réalité.
Il y a toujours du positif et du négatif. Nous n’avions été que positif jusqu’à présent sur l’hiver montréalais. Cet article rétablit l’équilibre !
J’ai passé un hiver à Calgary et il avait l’air en effet bien plus agréable que ce que vous décrivez (sauf cet hiver qui y est particulièrement froid et gris il me semble) : une seule semaine de grand froid par mois, une seule semaine de neige aussi, dans les 3 autres semaines du mois la neige fondait très vite grâce au soleil présent 300 jours par an, beau ciel bleu, air sec, pas de boue neigeuse, les Rocheuses et des paysages magnifiques à 2 pas, bref on adorerait n’avoir que des hivers comme ça !
Oui tout à fait ! Quand nous étions à Edmonton, nous avons adoré l’hiver : très froid, sec, un grand ciel bleu, les aurores boréales, presque pas de sloche. Nous avons même eu droit à une tempête de neige assez exceptionnelle !
Les rocheuses en hiver sont sublimse. On espère pour vous que la vague particulièrement froide de cette année sera bientôt terminée.
Ça fait plaisir de lire ce genre d’article qui n’enjolive pas la réalité du quotidien. C’est un peu partout pareil, je vis en Nouvelle Zélande, et ici c’est pénible aussi d’avoir une des villes les plus venteuses au monde, avec de la pluie, des plages trop froides pour se baigner et un été qui a oublié de venir :/
Si tu n’aimes pas l’hiver, il ne faut pas vivre au Québec. Moi, j’adore ça. Je trouve ton article bien négatif. Ce n’est pas mon expérience de l’hiver montréalais. Les hivers parisien gris et polué sont bien pires…
Nous vivons au Québec car il y a justement un tas d’autres aspects positifs qui nous plaisent. C’est un article sur les points négatifs de l’hiver à Montréal, donc il est forcement focalisé sur le négatif. Nous t’invitons à lire les liens vers nos articles positifs sur l’hiver (mis dans l’article).
Et bien nous on aime ce Québec !!! On en a marre de notre soleil du sud de la France et on adore venir au plus froid de l’hiver à Montréal. Arrêtez de negativer !!!!!
Nous aussi on l’aime
On met en avant les aspects négatifs de l’hiver dans un article, voilà tout. Tous nos articles sur la province du Québec sont loin d’être négatif.
Par contre, on ne s’est jamais lassé du soleil du Sud de la France (et on y a vécu bien plus longtemps qu’au Québec).
Lol
Cest pour Ca que pour rien au monde j’irai en grande ville!!
Je suis tellement bien dans ma petite ville la neige est un vrais bonheur avec toutes ces activités possible autour de chez nous
Ski , racket, rando VTT et tous le reste
Oui il faut dégager la neige de l’entré quand elle tombe mais c’est pas tous les jours !
C’est ma saison préférée
L’été est bien trop long et chaud pour moi
On comprend ! L’hiver dans une petite ville en pleine nature ça doit vraiment être agréable.
Ça l’est
Un vrais plaisir
Quand on habitait à Edmonton dans une petite maison, c’était le grand plaisir de Seth de pelleter la neige ! Comme les chutes de neige était rare, il était content quand ça arrivait.
Excellent exposé!
Pour être franc, ça donne pas vraiment envie ! Mais je ne suis pas un bon public je n’aime déjà pas l’hiver en Belgique alors…..
Dans cet article on fait juste la liste des aspects négatifs. Rassure toi, l’hiver à Montréal a aussi des aspects positifs.
Imaginez maintenant les premières nations et les colons européens qui vivaient ici il y a des centaines d’années. On est quand même pas trop mal en 2017 avec nos manteaux performants et notre chauffage électrique!
Le seul temps où (à mon avis) l’hiver est réellement désagréable c’est lors de pluie verglaçante. Marcher sur le trottoir ou conduire sa voiture devient dangereux. Sinon, quand on est bien habillé, avec de bonnes bottes, une tuque et des gants, on peut faire face à bien des tempêtes!
Je dirai que l’hiver nous force à garder une attitude zen. C’est chiant sortir lorsqu’il fait -20, mais ça fait partie de la game, comme on dit. On bâtie une certaine endurance avec le temps.
Oui ! On parle d’ailleurs des premiers colons dans l’article qui ne s’attendaient pas à des conditions aussi rudes.
Ce qu’on aime le moins c’est quand les trottoirs sont inondés de sloche, avec le verglas on s’en sortirait presque avec des patins ! Bien sûr, quand on est bien équipés, les conditions climatiques se supportent mieux (mais ça a un prix, on en parle dans l’article aussi!)
De notre côté, l’hiver montréalais nous permet d’apprécier encore plus l’été ou les sorties dans la nature québecoise.
« De notre côté, l’hiver montréalais nous permet d’apprécier encore plus l’été ou les sorties dans la nature québecoise. »
On dit d’ailleurs de l’hiver qu’il est beaucoup plus facile à supporter si on a eu un bel été. Si l’été est pourri, dur, dur. En France, il y a des étés pourris mais il y a moyen de se rattraper à un autre moment de l’année (déjà vu des 30 degrés en avril). Alors qu’au Québec, non.
Oups….j’y va ou j’y va pas ? ….l’article m’a un peu refroidie pour notre départ imminent (3mars 2017) vers Montreal Pour 1 mois …..faut-y qu’j’ai trop envie d’y être pour la naissance prévue mi-mars d’un petitou chez ma fifille ! Heureusement l’humour des vidéos et la moitié « positive » de l’hiver à Montreal vont nous aider à franchir le rubicon !…
En attendant je vais rajouter qques vêtements BIEN CHAUDS !
Une Mamie un peu stressée d’arriver bientôt….
Pleue
En Mars, il fait en moyenne entre 0 et 10°, ressenti entre -10° et 0°. Mais à priori ce mois-ci sera un peu plus chaud que le moyenne ! Donc le chaleur ne sera pas trop un problème.
Le seul risque serait la pluie verglaçante, mais il suffit d’acheter des crampons en magasin ou de ne pas sortir pour un jour ou deux le temps que ça fonde
Dit donc c’est un sacré article ! On dirait que c’est toute la frustration emmagasinée durant l’hiver qui ressort ^^
En tout cas, moi je vis mon premier hiver à Ottawa et je dirai qu’il y a des jours mieux que d’autres. Certains jours on va « bader » car on ne peut rien faire du tout et d’autres on est content de la neige car on s’amuse (luge, raquettes etc).
Concernant la température, le pire que j’ai vu jusqu’ici c’était – 23 degrés.
Haha, c’est fort possible. On adore être dehors longtemps alors l’hiver est un peu frustrant pour nous. On a adoré notre premier hiver, notre deuxième aussi… Le troisième était encore sympa. C’est surement l’hiver de trop cette année. On passera le prochain au soleil !
Votre article est remarquable car vous abordez le sujet en détail et sans complaisance. Vous avez raison de préciser que même les Québécois dans leur majorité n’aiment pas l’hiver. Pour ceux qui l’aiment, je crois qu’il faut être né ici pour trouver l’hiver normal mais dès qu’on vient d’ailleurs, c’est plus difficile car on a tendance à se remémorer les hivers plus cléments (personnellement je ne sais plus ce que c’est après 17 ans ici). J’avoue qu’après autant d’années à MTL et le fait que je vieillisse, c’est plus dur que jamais…
Un autre élément gênant pour les amateurs de ski alpin, c’est que l’hiver est bien trop rude et peu neigeux pour pratiquer ce sport. Mes souvenirs des Alpes sont bien loin mais c’était magique là-bas. Et skier ici par – 20 sur des pistes gelées, très peu pour moi.
Oui, c’est certain que les sports d’hiver sont beaucoup moins plaisants par grand froid. Heureusement qu’il y a le hockey sur les patinoires gratuites de la ville !
Un élément à ajouter pour les familles : le devoir de couvrir les jeunes enfants de la tête aux pieds (qui n’a pas entendu juste au moment de partir, une fois bien emmitouflé, le bambin dire « j’ai envie de faire pipi »). La difficulté de circuler avec une poussette (c’est mieux avec une luge mais arrivé au centre commercial, c’est un peu encombrant). Et aussi les gros maux de dos pour les parents car installer l’enfant dans le siège auto arrière avec un banc de neige au milieu, pas évident. Les bras sont tendus et le dos morfle…
Merci pour ces précisions. Nous n’avons pas eu à gérer tout ça, n’ayant pas d’enfants, mais il est vrai que ça doit être particulièrement chronophage pour l’habillement…
Nous vous conseillons de lire Maudit Hiver d’Alain Dubuc, qui soulève ce genre de problématique et va plus loin dans la philosophie et la sociologie de l’hiver.
Lors de mon passage au Québec (1999-2000), un couple d’amis m’avait transmis ce message :
http://quebecmeme.net/iJn4S
Haha oui, cette histoire est connue ! Heureusement nous ne sommes pas encore à ce point
Merci. Magnifique reportage. Quelle dose de travail (de ouf!) vous avez investi là !
– Ajout conclusif de votre reportage : Pourquoi ils scotchent là, ces gens ? Vale pour les raisons commerciales primitives ( trafic de peaux d’animaux sauvages –> Europe ), mais aujourd’hui… Pourquoi continuer à souffrir exprès dans ce climat délétère ( froid, variance de température, neige, humidité, tempêtes ) coûteux en confort, santé, et argent ?
– Ajout sur la même notion mais dans l’axe adaptatif : Je crois comprendre que les friqués s’expatrient la moitié de l’année : Ils ont un pied à Montréal pour l’été, un pied plus sud ( notamment en Floride ) en hiver. Ces derniers s’auto-nomment « SnowBirds » : Plusieurs « groupes » de ce nom en témoignent, dans Facebook .
– Hint technique : Surveillez les « liens » dont l’article est pigmenté : Certains (ou tous; je ne sais pas), mon navigateur ne veut pas les ouvrir : « Danger! Ne respecte pas XYZ norme ( DNS pas « à jour », je crois). ». Sujet à travailler !
P.S.: Le site web https://tutors-live.com n’est pas à moi . Je vous le pose seulement par recommandation : Meilleure source du monde, à mon avis, pour trouver un e-tuteur dans les matières académiques, pour les grands ou les petits .
Excellent article sur l’hiver québécois! 100% vrai! Nous avons connu 27 hivers à Montréal(le plus mémorable est le -32C degré le 29 décembre 1993). Tout est pénible: pluie verglacante, bcp de neige!
Nous sommes donc parti à Toulouse récemment! Vivre sans bottes en hiver est une vraie bénédiction!
Il faut avoir connu les hivers polaires rudes pour bien comprendre l’auteur de cet article!