Luang Prabang est une petite ville de 50000 habitants (et pourtant c’est une des plus grande ville du Laos) dont on a vite fait le tour.
On a voulu monter sur les hauteurs de la ville et chercher un peu de nature… On se dirige vers le Sud-Est de Luang Prabang après avoir repéré des petits chemins sur des cartes.
Sur la route on voit nos derniers signes de civilisation sans le savoir. Il y a encore des commerces et les gens s’occupent en travaillant.
La viande crue sur un morceau de carton, y’a pas dire c’est plus savoureux!
Une femme garagiste? Normal au Laos!
Des fruits et légumes pleins de poussière, d’odeur de pot d’échappement, miam!
Transport de marchandise en toute sécurité!
On continue notre expédition et on se retrouve rapidement dans des chemins de terre entourés de jungle assez dense. On sait que les endroits non-balisés sont infestés de mines donc ça limite pas mal les explorations… Il y a encore des maisons et des habitants donc on s’en fait pas trop non plus.
Ils se servent aussi de leur parabole comme passoire pour quand ils font des spaghettis bolognaises!
Ici les lampadaires sont allumés par les habitants à l’aide d’un interrupteur sur le poteau!
C’est le système-D dans ce coin de la ville (techniquement on n’est plus dans la ville, mais bon…) et des gens installent eux-même des lignes électriques pour relier une « maison » qui vient sûrement d’être construite en contre-bas.
Un bambou planté avec une encoche à l’extrémité, des rallonges électrique mises bout à bout, un autre bambou pour caler le câble en hauteur, et c’est réglé!
Il y a plein de chiens dans le coin, Lise est effrayée à chaque aboiement alors l’avancée sur ces chemins se fait à faible vitesse… mais on continue à découvrir.
Notre progression dans cet endroit où ils ne semblent pas avoir vu beaucoup de touristes se fait sous haute surveillance…
Mais les regards ne sont en aucun cas agressifs, (à part les chiens pour Lise) on ne ressent aucun sentiment d’insécurité en se baladant ici, certaines personnes nous disent « hello » en après avoir fait de même on continue tout naturellement.
D’ailleurs on tombera sur un ado (dont on a oublié le prénom) qui était en train d’entraîner ses coqs de combat. C’était la première fois qu’on assistait à ce genre de truc donc on s’est attardés.
Comme en boxe les animaux s’observent et se jettent l’un sur l’autre en une fraction de seconde pour se casser la gueule. Avec la rapidité et les plumes qui volent dans tous les sens on ne voit pas grand chose mais ces sales bêtes sont coriaces!
Tout à coup les chiens qui dorment sur le bord du chemin semblent beaucoup moins dangereux. L’ado met finalement fin au combat et voyant qu’on s’intéresse à ce qu’il fait il vient nous parler avec son coq sous le bras.
Il parle un anglais limité et l’échange est basique. M’enfin comparé aux commerçants de la ville qui se font comprendre en faisant des gémissements et en montrant du doigt tel ou tel chose, lui s’en sort bien!
Il nous demande ce qu’on fait là, d’où on vient… Lui a 14 ans, ne va plus à l’école et était tout fier de nous dire qu’il élevait des coqs de combat. Son côté businessman prend vite le dessus puisqu’il en arrivera à nous demander si on voulait lui acheter un coq. On refuse évidemment avec le sourire et on s’en va en lui souhaitant bonne chance pour ses combats.
Ça fait un bout de temps qu’on marche et on s’éloigne sérieusement de la ville, c’est peut-être le moment de faire demi-tour parce qu’après c’est la vraie jungle sur plusieurs kilomètres.
Sur le retour, le jeune aux coqs a disparu mais on trouve des enfants qui s’amusent comme des tarés avec des toupies home-made. Un baton avec une ficelle au bout enroulée autour d’un morceau de bois taillé en pointe. Après le principe est simple, un joueur lance la première toupie et les autres essayent de lancer la leur pour faire tomber la première (un peu comme à la pétanque).
À ce moment là, on est moins d’une semaine après Noël, ces kids sont en train de s’éclater comme des fous avec litteralement deux morceaux de bois et une ficelle pendant qu’ailleurs, d’autres pleurent parce qu’ils n’ont pas eu l’iPhone de la couleur qu’ils voulaient… Ça nous fait pas mal réfléchir pendant notre retour à Luang Prabang.
C’est en retrouvant le bruit de la circulation et la ville qu’on se rend compte à quel point ces gens sont isolés alors qu’ils sont à quelques dizaines de minutes de la ville, et on est bien contents de ne pas avoir payé un tour operator à Chiang Mai pour aller à la rencontre de gens « authentiques ».
L’entrée d’une école, et un pêcheur qui cherche à manger dans le Mékong.
Arrivés en ville on tombera sur le chat le plus badass du monde. On a vu des bestioles dangereuses lors de nos voyages (surtout en Australie) mais lui n’aurait fait qu’une bouchée des coqs de combats! On s’est amusés à lui trouver un nom au cas où on aurait dû l’adopter… et on trouve que Murder lui aurait bien été!
Purée, le chaton a carrément une tête de Gremlins!!!
Vos photos sont magnifiques et procurent beaucoup d’émotion. Bravo!